Spécial Huai’an (pour le plaisir) : Soupe à la courge du hammam et aux sangza (丝瓜茶馓汤)

C’était dans la logique des choses : après avoir présenté les sangza, quoi de plus naturel que de présenter le principal mets dans lequel ces nouilles frites sont utilisées à Huai’an : la soupe à la courge du hammam et aux sangza (丝瓜茶馓汤 [sīguā chásǎntāng). Lors de mon dernier séjour, c’est encore au restaurant Hongze Laoyuguan (je parlerai bientôt de cet établissement) que j’ai retrouvé ce plat que je n’ai jamais vu ailleurs qu’à Huai’an ! (Si vous avez raté l’article sur les sangza, cliquez ici ; si vous ignorez ce qu’est la courge du hammam, cliquez ici.)
La recette basique est d’une simplicité enfantine : vous avez besoin de deux ou trois courges du hammam, d’une poignée de sangza, d’un bon bouillon et de sel. Les courges sont débitées en grosses tranches, pelées et ébouillantées (sinon, elles risquent d’avoir un goût terreux fort désagréable). On commence par faire cuire les tranches de courge dans le bouillon, puis on ajoute les sangza. On rectifie éventuellement l’assaisonnement. La cuisson ne doit pas être trop longue, car les sangza sont déjà cuits, le but du jeu n’est certainement pas de les réduire en purée !
Sur cette base, certains enrichissent la recette en ajoutant par exemple de petits coquillages (comme des palourdes ou des coques). L’immense bol de soupe qui me fut servi au Hongze Laoyugang contenait quant à lui, en plus des ingrédients de base, un œuf sur le plat, du jambon et des oreilles-de-Judas. Autant vous dire que je n’ai pas pu terminer le plat, tant il était copieux.
Voici d’ailleurs, pour illustrer mon propos, la photo de ce bol de soupe qui me fut servi à l’occasion de mon dîner du 22 août 2014 :
sigua chasantang

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