Ce « dessert », appelé en khmer « bouillie à la noix de coco fraîche » (បបរដូងខ្ bâ-bâ dong khchei), contient les ingrédients que l’on trouve le plus couramment dans les plats cambodgiens sucrés : riz gluant (អង្ករដំណើប âng-kâ dâm-naep), crème de noix de coco (ខ្ទិះដូង khtih dong), haricots mungo (សណ្ដែកបាយ sân-daèk bay). On y trouve en plus un peu de sucre, une pincée de sel et, c’est ce qui fait sa spécificité, de la chair de noix de coco fraîche rabotée en fines tranches. C’est un mets d’origine thaïe.
J’ai mis « dessert » entre guillemets dans le paragraphe précédent car, au Cambodge, il n’est pas de coutume de terminer le repas par un mets sucré. Les mets sucrés préparés dans le pays sont des en-cas, en général consommés par simple gourmandise, à n’importe quel moment de la journée.
La bouillie à la noix de coco fraîche du présent billet est assez sucrée. A Phnom Penh, elle est vendue, ce 19 janvier 2024, au prix modique de 4000 riels (1 dollar américain).
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