Dans son article intitulé « Les plantes chinoises en France au XVIIIe siècle : médiation et transmission », Marie-Pierre Genest décrit la façon dont des plantes chinoises ont été introduites en France essentiellement grâce aux missionnaires jésuites présents en Chine à l’époque de la dynastie des Qing.
Cet article, publié en 1997 dans le Journal d’agriculture traditionnelle et de botanique appliquée fournit des informations extrêmement intéressantes sur la façon dont les religieux français ont mené des recherches fort sérieuses et fort utile sur les végétaux qui pourraient présenter un intérêt économique et qui méritaient d’être acclimatés en France, et comment ils se sont efforcés de faire partager leurs connaissances à leurs correspondants. Les principaux collecteurs de plantes et leurs correspondants en France sont cités.
Marie-Pierre Genest fait référence à plusieurs plantes, dont la rhubarbe (Rheum officinale, en chinois 大黄 [dàhuáng]), qui fut apparemment apportée en Europe par Marco Polo, mais dont la culture ne fut pratiquée qu’à partir du XVIIIe siècle, ou encore l’euryale (Euryale ferox, en chinois 鸡头米 [jītóumǐ] ou 鸡头 [jītóu].
L’article est disponible sur le site Persée, ici.
(Lien consulté le 29 mai 2018.)
-
Rejoignez les 324 autres abonnés
Articles les plus consultés
- Ingrédients : Œufs de cent ans de caille (鹌鹑皮蛋)
- Recette chinoise : Assiette froide de gombos à la chinoise (凉拌秋葵)
- Ingrédients (3) : Sauce d’huître (蚝油)
- Vidéo : Découpe du thon pour sashimi
- Pour le plaisir : « Pho tai bo vo vien » et « Pho dac biet » (et petit précis à l’usage des amateurs de bouillon de bœuf vietnamien aux nouilles de riz)
-
Articles récents
Archives
Catégories
Méta
Statistiques
- 895 957 visites
Commentaires récents
-