La Résidence, Phnom Penh

La Résidence est à Phnom Penh une véritable institution. Le cadre, une très belle villa proche du centre-ville, est superbe. Le chef Takeshi est apparemment étoilé, et la cuisine est dès lors très ambitieuse.
J’avais eu une première expérience mitigée en 2013 : les entrées étaient irréprochables, mais les plats décidément décevants, et le service absolument défaillant.
J’avais ensuite eu la très malencontreuse idée d’emmener ma douce moitié dîner à La Résidence à l’occasion de la Saint Valentin 2014. L’établissement, pour répondre à la forte demande de la soirée, avait ajouté des tables. Le service avait été catastrophique, et j’avais dû attendre plus d’une heure pour me voir servir un plat de qualité moyenne, froid de surcroît. Je m’étais juré alors de ne remettre les pieds à La Résidence sous aucun prétexte.
C’est donc avec une très forte dose de scepticisme et un a priori résolument défavorable que j’ai cédé aux insistances d’un ami suisse (en compagnie duquel d’ailleurs, j’avais dîné pour la première fois à La Résidence), qui était retourné dans cet établissement, et qui m’avait certifié que les choses s’étaient sensiblement améliorées.
Le 14 décembre 2016, nous nous rendîmes donc, à trois, dans ce restaurant, sis au 22-24, rue 214 (tout près du boulevard Norodom). L’ami helvétique avait, lors de sa dernière visite, scruté avec attention le « menu dégustation ». Nous demandâmes à voir ledit menu. En voici une reproduction (l’image vient du site web de La Résidence) :
menudegustation2016
Le chiffre indiqué sous le titre ($60+) correspond au prix : soixante dollars américains, hors taxes. Pour Phnom Penh, c’est un chiffre des plus conséquents.
L’énumération des plats sur le menu est impressionnante : 5 entrées, 3 verrines, 4 plats principaux et 3 desserts ! De quoi inquiéter les plus timides ! Mais que l’on se rassure : les portions sont en réalité tout à fait raisonnables. De chacun des plats annoncés, on n’a dans son assiette qu’un aperçu restreint. Au total, les quantités restent à la portée de tout estomac gourmand normalement constitué.
Parmi les entrées, se distinguent à mon humble avis le foie gras aux amandes, et surtout le filet de congre brûlé, qui m’a fait très forte impression. Le shiitake farci et le tartare de saumon ne méritent en revanche pas que l’on s’y attarde vraiment.
Les verrines étaient irréprochables. Soupe de betterave et velouté aux petits poids frais étaient d’excellente tenue, et la vichyssoise était mémorable (le fruit de saison entrant ce soir-là dans sa composition était de la mangue).
Pour le plat principal également, pas de reproche particulier à adresser. Se sont brillamment distingués le filet de bar maître d’hôtel, inoubliable, et l’entrecôte grillée Black Angus Gold Stockyard, que l’on aurait presque pu découper à la cuillère.
Pour ce qui du dessert, enfin, si le nougat glacé et coulis de cassis ne m’a pas impressionné, la crème brûlée au café de Mondolkiri m’a semblée passablement bonne, tandis que le blanc-manger aux sésames était absolument savoureux.
Le service s’est révélé sans anicroche, j’espère que ce n’est pas seulement parce que nous étions la seule table occupée dans la salle (mais peut-être y eu-t-il d’autres convives ce soir-là : nous sommes arrivés après vingt heures, donc à une heure assez tardive pour Phnom Penh).
Ce dîner m’a décidément réconcilié avec La Résidence !
Pour en savoir plus, je vous invite à consulter le site web du restaurant : http://www.la-residence-restaurant.com/

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