L’aréquier (Areca catechu) est l’un des arbres caractéristiques de l’Asie du Sud-Est. On le retrouve en Chine du Sud dans l’île de Hainan, au Cambodge, au Vietnam, à Taïwan. Il est connu surtout pour son fruit, la noix d’arec, élément associé à la feuille de bétel et à la chaux pour produire une chique aux effets tonifiants et qui endommage de façon irréversible la cavité buccale de ceux qui mâchent l’ensemble. Le consommateur d’arec et de bétel recrache une salive rouge sang. La noix d’arec entre également dans la composition de différentes préparations culinaires.
C’est sur la colline Yangminshan (阳明山) à Taibei, connue pour ses restaurants de cuisine « sauvage » (野菜), qu’il y a quelques années j’ai pour la première fois goûté un sauté de fleurs d’aréquier au porc émincé. Un véritable régal ! La fleur d’aréquier a une texture croquante, qui fait penser à celle des pousses de bambou.
On peut également déguster cette fleur crue, en salade, ou en soupe avec des travers de porc.
Le coeur d’aréquier, en général disponible sur les marchés taïwanais après le passage d’un typhon qui a déraciné des aréquiers, est également excellent, par exemple en accompagnement de porc en sauce rouge.
La pharmacopée chinoise traditionnelle dit de la fleur d’aréquier qu’elle est de nature « douce » et « légèrement froide », et qu’elle a des vertus antitussives. Elle contribuerait également à l’entretien de l’estomac et au nettoyage des poumons.
La photo ci-dessous a été empruntée à un blog singapourien, intitulé Eat in a Hundred Languages (voir ici).
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